Traverser l’Amérique du Nord à vélo pour sensibiliser sur les monarques

21 octobre 2021

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Sensibiliser à la protection des monarques et de l’environnement tout en pédalant à travers les Amériques, c’est le défi que s’est donné Laura Pedebas en 2018. J’ai discuté avec elle pour en savoir plus sur ses 6000 km de vélo et sur l’importance des monarques.

Entretien avec Laura Pedebas, La Cyclonomade

Peux-tu me parler un peu de toi?

Je suis française et j’habite au Québec depuis 6 ans. Je suis mariée à un Québécois. J’ai commencé le voyage en vélo en 2009 un peu par hasard. Ça m’a vraiment plu donc j’ai commencé par faire la Loire à vélo en France. L’année suivante, j’ai traversé l’Europe. Deux ans plus tard, je voulais traverser les Amériques. J’ai fait l’Amérique du Nord de Québec jusqu’à Cancún en passant par la Côte ouest des États-Unis. Je suis allé en Pantagonie et après j’ai fait Oshoa à Santiago. Quand je me suis mariée avec mon conjoint, on a fait un Tour de France pour qu’il rencontre ma famille et après, on a fait un tour du Québec pour que je rencontre sa famille. Puis, en 2018, la route des Monarques.

Parlons-en de la route des Monarques, car cela allie tes deux intérêts : le vélo et l’environnement. Est-ce que tu veux me dire où cela a commencé et quel était l’objectif?

Ça a commencé d’une drôle de façon. J’avais un potager urbain à Montréal et en cherchant des graines de fleurs pour attirer la biodiversité, j’ai entendu parler de la campagne « L’effet papillon » de la fondation David Suzuki. Elle sert à la sauvegarde des monarques et, chaque année, ils forment des patrouilleurs papillon. On postule et ils sélectionnent entre trente et cinquante personnes. Puis, ils nous forment pour savoir ce qu’est un monarque, quelle est son histoire et pourquoi il est si extraordinaire. On apprend à peu près tout ce qu’il y a à savoir sur le papillon monarque sans entrer dans les détails scientifiques très spécifiques.

À cette réunion, j’ai appris que les monarques voyagent environ 100 km par jour et j’ai fait le parallèle avec le vélo. Une bonne journée de vélo, ça peut être 100 km. Donc, immédiatement, j’ai trouvé que c’était une belle invitation au voyage. Je me suis dit que ce serait une belle façon d’utiliser le monarque et le vélo pour rassembler des publics différents et parler de l’environnement (plus ou moins directement). J’avais dans l’idée de faire ce parcours et de sortir un guide de voyage à la fin. Les éditions Ulysse étaient intéressées, mais pas pour un guide de voyage spécifique. Donc, dans leur guide « 50 itinéraires de rêves à vélo », il y a 4 pages sur cet itinéraire.

Après cela, comment ça s’est passé?

J’ai deux sœurs et il y a une de mes sœurs qui voulaient vraiment partir à vélo avec moi. J’avais adoré le Mexique et on se disait que ça pouvait être un bel endroit pour partager ça. Parallèlement, mon visa au Canada a pris fin et j’ai eu trente jours pour quitter le pays. Donc, je me suis préparé un peu à la va-vite, j’ai pris mon vélo et mes deux sœurs sont venues me rejoindre à Mexico pour lancer le voyage.

À ce moment-là, avais-tu un objectif précis en lien avec l’environnement ou c’était plutôt pour le plaisir de faire le trajet des monarques?

Dès le début, c’était vraiment lié à l’environnement. Ce projet-là était un prétexte pour parler d’environnement. En plus, les monarques sont en voie d’extinction pour différentes raisons : la perte de la biodiversité, l’étalement urbain, les pesticides. Ça résume assez bien la problématique des monarques.

Pourquoi est-ce que c’est important qu’on garde les monarques, qu’ils ne disparaissent pas?

Pour la biodiversité, l’idéal, c’est de préserver toutes nos espèces parce qu’il n’y en a pas une qui n’a pas sa place dans l’échelle alimentaire. Puis, aussi, les papillons sont tellement fragiles qu’ils font partie des indicateurs de la santé de la planète. Les papillons, comme les abeilles et tous les petits butineurs sont fragiles et vraiment sensibles aux changements climatiques. Si eux disparaissent, on perd déjà une part de la pollinisation, mais cela veut aussi dire que ça risque de nous arriver ensuite. C’est pour cela que c’est important de faire attention aux écosystèmes plus fragiles.

C’était quoi les moyens que tu voulais mettre de l’avant pour atteindre ton objectif de sensibiliser les gens?

Premièrement, c’était déjà de partager mes articles sur les réseaux sociaux et mon blogue. Quand j’ai visité les sanctuaires de monarques, j’ai pu parler un petit peu des problématiques qui étaient rencontrées là-bas. Quand j’ai passé les grandes plaines, ça a illustré la monoculture qui a enlevé la biodiversité.

Donc, les causes?

Oui, les causes. C’est qu’à travers les monarques et les problématiques qu’ils rencontrent, on arrive à aborder toutes les problématiques environnementales d’aujourd’hui. Donc, ça, c’était intéressant. Après, comme je t’ai dit, j’ai eu un mois pour préparer ça. Donc, je n’ai pas pu mettre en place de plan de communication. J’ai partagé des articles sur le blogue de la fondation David Suzuki. J’ai rencontré des experts et il y a eu quelques entrevues. À mon retour, j’ai fait des conférences aussi sur ce projet-là.

Parle-moi des entrevues.

J’en faisais dès que je saisissais une opportunité. J’en ai profité pour aller rencontrer des scientifiques spécialisés dans les monarques. Notamment, quand j’étais au Mexique, il y a une rencontre internationale qui m’a permis de tous les rencontrer d’un coup. Aussi, j’essayais de rencontrer différentes personnes : des scientifiques, mais aussi des citoyens. J’ai rencontré le gérant des Jardins de Calawai, qui est un hôtel, un golf et il y a aussi un espace jardin botanique avec de l’éducation à l’environnement. À la base, ils étaient un petit peu en dehors de la route de migration des monarques, mais ils ont remarqué que les monarques étaient en train de dévier de leur route. Donc, de un, ils sensibilisent les gens à la cause des monarques et, de deux, ils se tiennent prêts à les accueillir le jour où ils arriveront.

Les monarques vont à un endroit précis? Ils se déplacent ensemble? Quel est le fonctionnement?

Ils ne se déplacent pas ensemble, ils sont assez solitaires. Il y a des points de rassemblement comme les montagnes au Mexique ou Pointe-Pelée au Canada. Ils ne cherchent pas à voyager ensemble, mais il y a une « route principale » et après, ils se dispersent un petit peu partout. Il y a des endroits privilégiés où ils vont être plus présents. Les lieux principaux, ce sont les sanctuaires.

Peux-tu me parler des sanctuaires au Mexique?

Oui, il y en a cinq ouverts à la visite. Je crois qu’officiellement il y en a une petite dizaine. Certains ne sont pas accessibles puisqu’ils sont vraiment sur les hauts plateaux dans les montagnes. Donc, ils se rassemblent là, car c’est un climat parfait pour eux pour passer l’hiver. Pas trop froid et, en même temps, pas trop chaud. Donc, ils se mettent en état d’hibernation.

Ils restent là un petit bout de temps?

Oui, ils restent là tout l’hiver. Ils arrivent à peu près autour du 1er novembre, puis repartent en février.

Après ça, ils continuent leur chemin puis s’en vont au Canada?

Après avoir passé l’hiver au Mexique, ils s’accouplent. Les mâles décèdent et les femelles commencent la migration vers les États-Unis en pondant leurs œufs un peu partout. Quand elles ont fini de pondre leurs œufs, elles décèdent et là, la nouvelle génération de monarque naît. Donc en gros, cette génération-là naît à peu près au Texas. La nouvelle génération traverse une partie des États-Unis. Eux, ils ont une durée de vie de un à trois mois, car ils s’accouplent tout de suite. Ils pondent leurs œufs après l’accouplement, le mâle meurt toujours, la femelle pond les œufs. En fait, il y a de 3 à 4 générations qui se succèdent pour revenir au Canada.

Peux-tu m’expliquer ton trajet?

Au départ de Mexico, je suis directement allée dans les sanctuaires qui sont dans la région du Michoacán. Ce sont des endroits assez sensibles, car il y a une petite guerre en fait. La culture de l’avocat est plus rentable que les papillons. Il y a un problème de déforestation sauvage là-bas et de feux de forêt avec le réchauffement climatique. Donc, leurs sanctuaires sont menacés et c’est pour cela que ces dernières années, ils ont essayé de développer le tourisme autour des sanctuaires. 

Puis, en partant des sanctuaires, c’était magnifique parce que là j’étais vraiment sur la route avec les monarques. Au bout d’un moment, ils s’affinent. Il y a un grand rassemblement, on les voit dans le ciel voler par milliers. Ce sont juste des petits points blancs qui virevoltent, mais, de temps en temps, il y en a qui descendent. Donc, pendant quatre-cinq jours, j’étais vraiment en continu avec les monarques et j’en voyais des dizaines par jour. Ça m’est déjà arrivé qu’il y en ait un qui se pose sur mon vélo. Ça, c’était vraiment une partie merveilleuse du voyage.

Ensuite, le désert en tant que femme seule, je ne l’ai pas tenté. J’ai joué la sécurité et j’ai pris l’autobus. Petite information, ce qui est intéressant sur les déserts, c’est qu’il y a peu de faune dans les déserts et les papillons, avec leur migration, participent en fait au maintien de la faune. Ils se nourrissent avec les cactus et les pollinisent en même temps. 

Puis, au Texas, j’ai rencontré Camille Parmesan qui est une des grandes spécialistes biologistes en changement climatique. Ça a été une super belle rencontre. Elle a fait une recherche notamment avec d’autres scientifiques, sur plusieurs années, où ils ont étudié de nombreuses espèces animales et végétales et ils ont vu qu’ils étaient tous en train de migrer vers le nord. C’est une recherche qui date d’une petite dizaine d’années.

Cela serait en lien avec les changements climatiques, le sud est devenu trop chaud?

Oui, c’est ça, même les sapins vont de plus en plus vers le nord. Ils avaient étudié aussi énormément d’animaux et d’autres espèces végétales. Il se peut qu’au bout d’un moment, le Mexique devienne trop chaud et que les papillons arrêtent leur migration. Il y a des papillons monarques qui ne migrent pas, ils restent au Mexique à longueur d’année. Dans toutes les espèces qui migrent, il y a des changements. 

Ensuite, là, au Texas, c’était le renouveau de la génération, donc j’ai un peu perdu de vue les monarques. Aux États-Unis, il y a une association qui a mis en place une vingtaine de routes transnationales. J’ai essayé de suivre le réseau des véloroutes. Donc, d’Austin jusqu’à La Nouvelle-Orléans, j’ai suivi une piste cyclable et après, je suis repartie vers le nord. Après une rencontre manquée à Atlanta, j’ai perdu un peu la trace des papillons. C’est quand même très difficile de les suivre. Je les ai retrouvés à la Pointe-Pelée au Canada parce qu’aux États-Unis ils se dispersent pas mal. 

La Pointe-Pelée, c’est la partie la plus au sud du Canada. À l’automne, il y a beaucoup de papillons monarques qui se rassemblent là-bas. Ils attendent un vent favorable et, quand le vent est favorable, ils s’envolent pour traverser le lac.

Ils attendent le vent, car ça les aide à traverser?

Oui! Et puis, au sud, comme ils viennent de traverser le lac, c’est un endroit où ils se reposent aussi.

Est-ce que c’est là que tu as terminé ton périple?

Non, après j’ai suivi le Waterfront Trail, qui est la piste cyclable ontarienne qui longe les lacs. Du coup, les chutes du Niagara, Toronto, les Mille-Îles puis Montréal. À Montréal, j’ai fait deux semaines de pause, car il fallait que je déménage. Et après, je suis repartie : Québec, Sherbrooke, Montréal.

Combien de temps a duré ton périple?

Je suis partie à la fin février et j’ai déménagé le 1er juillet à Montréal. Après, j’ai fait un petit 10 jours avec la boucle Québec-Sherbrooke-Montréal.

Quels sont les trois lieux qui ont été les plus marquants pour toi?

Le 1er, c’est clairement les sanctuaires. Le plus gros et le plus touristique c’est El Rosario. C’est là que tu peux le plus aller te promener au milieu des arbres. Les autres étaient plus en retrait et tu regardes les arbres de loin. Bien évidemment, il faut les protéger, donc le touriste est tenu à distance des papillons.

Il y a aussi la Pointe-Pelée qui est magnifique. Que ce soit au printemps ou à l’automne, on est assez sûr de voir des monarques. C’est vraiment un point névralgique pour tous les animaux migratoires. C’est un point de rencontre pour les amoureux des oiseaux parce qu’on peut voir énormément d’espèces la même journée.

Et après, il y a le Mexique que j’adore tout en entier. Sinon, un lieu en particulier, il y a La Nouvelle-Orléans qui m’a vraiment marquée aussi.

Dans les rencontres que tu as faites, lesquelles ont été vraiment significatives pour toi?

Les rencontres avec les spécialistes étaient fascinantes, mais les rencontres qui m’ont le plus marquée étaient les rencontres citoyennes.

Il y a une rencontre en particulier où je roulais sur la route, en Géorgie, et là, il y a une voiture qui s’arrête à ma rencontre et là, je me dis « Encore quelqu’un qui va me râler après parce que je suis à vélo ». C’est plutôt une dame qui sort et me dit « Girl power!! ». Donc, je m’arrête et on discute. C’est une dame qui essaie énormément d’engager le dialogue chaque fois pour voir si elle peut faire évoluer quelqu’un dans une pensée plus ouverte à l’environnement. Elle m’a cité un exemple qui m’a semblé vraiment incroyable. Quand Trump a été élu, elle s’est fait une pancarte avec « Pourquoi? » écrit dessus. Elle s’est mise au coin d’une rue avec son panneau et elle attendait que les gens viennent à sa rencontre. Elle a eu des doigts d’honneur, elle a eu des insultes. Et des gens se sont arrêtés pour savoir pourquoi elle faisait ça et pourquoi elle était déçue que ce soit Trump. Elle a ouvert plusieurs débats auprès de plusieurs personnes. Et ça, ça me semble assez incroyable. C’est très simple et en même temps ça peut faire une grande différence, je trouve.

Une autre rencontre qui m’a énormément plu, c’est à la ville de Santiago de Querétaro au Mexique. Je suis attirée par une odeur. Je rentre dans une boulangerie et là, je vois qu’il y a des images de vélo et leur logo est un cycliste. Moi qui suis assez réservée, avant de partir, je donne ma carte à l’une des boulangères et je lui dis « Voilà, je fais un voyage à vélo à la rencontre des monarques. ». Et là, elle me dit « Tu dors où? Viens chez moi ».

En fait, le boulanger qui avait fondé cette boulangerie était parti en voyage à vélo et avait traversé une bonne partie de l’Amérique latine. C’est pendant son voyage à vélo qu’il a eu envie d’ouvrir une boulangerie. IIs mettaient vraiment de l’avant, de façon indirecte, des messages importants comme le zéro déchet. Ils essaient de ne pas produire de déchet, ils vendaient leurs sacs. Ils encourageaient les gens à venir sans sac de plastique. Sur la vitrine, il était écrit « Ici, tout est cuisiné à partir d’œufs de poulets heureux » donc il y avait plein d’idées comme cela qui marquaient les gens qui étaient là. L’idée du zéro déchet commençait à faire son chemin dans la ville chez les clients que j’ai rencontrés.

Qu’est-ce que tu retiens de ton expérience?

Que de suivre les monarques à vélo, c’était un peu utopique (rires). Disons que je m’imaginais en voir tous les jours à la base. Ce n’était pas le cas, mais c’était une expérience merveilleuse qui m’a fait grandir. On est plus ouvert à la nature, on dépend de la météo. Il y a la fatigue physique qu’on a oubliée. Le fait d’être avec les papillons, j’étais toujours à l’affût de ce qu’il y avait dans mon environnement : des animaux, des insectes jusqu’à l’infiniment petit. J’étais vraiment dans la contemplation et ça a fait passer le voyage à vélo une case au-dessus.

Au niveau de l’environnement, est-ce qu’il y a des constats que tu as faits dans ce voyage-là?

J’ai pu constater toute la théorie : l’étalement urbain, les champs de monoculture à perte de vue, le Mississippi qui était un fleuve sauvage qui me faisait fantasmer et qui est en fait un fleuve très très industriel. Avec tous les jours d’énormes bateaux de pétrole. Énormément d’usines le long du Mississippi. Ça, c’est quelque chose qui m’a fait vraiment mal au cœur parce que ce n’était pas comme ça que j’imaginais le Mississippi. Puis, arrivée à La Nouvelle-Orléans, j’ai été logée quelques jours chez des étudiantes en environnement qui m’ont dit « Ahhh cette route-là, elle est surnommée la route du cancer ». Parce que le cancer est plus élevé que la moyenne.

Une dernière question. Pour monsieur et madame tout le monde qui voudrait aider à la survie des monarques, qu’est-ce qu’ils pourraient faire?

C’est assez facile : planter ou ne pas arracher de l’asclépiade. En fait, savoir la reconnaître. Chaque chenille de papillon a une plante nourricière et c’est la seule plante que la chenille peut manger. Ici, au Québec, c’est l’asclépiade et l’asclépiade est considérée comme une mauvaise herbe. Donc, c’est une des raisons de la disparition des monarques. Ils n’ont plus de plante-habitat. Ensuite, ce serait d’en planter ou de ne pas l’arracher s’ils en ont dans leur jardin.

Ensuite, de façon encore plus simple, avoir une biodiversité florale dans son jardin, son balcon, peu importe. Ne pas arracher tous les pissenlits pour avoir juste un gazon vert.

Après, il y a l’alimentation qui est hyper importante. Manger bio, local et moins de viande, c’est sûr que ça va aider. Les papillons ont des problèmes avec tout ce qui est insecticide qui est projeté sur tous les champs. Aussi, en parler aux gens « Hey! Ça, c’est l’asclépiade, ne l’arrache pas. Ça, c’est une chenille ».

Il y a aussi de diminuer ses déchets qui est un peu plus complexe. Petit à petit, on peut changer des petites choses. Je ne sais pas si c’est toujours d’actualité, mais la fondation David Suzuki avait créé le manifeste monarque. C’était pour que les gens signent et notent la volonté politique de préserver les monarques. À Montréal, par exemple, je sais qu’il y a plusieurs personnes qui ont interpellé leur élu pour demander à ce que l’asclépiade soit ôté de la liste des mauvaises herbes. Qu’elles ne soient pas arrachées par les agents d’entretien de la ville. Donc ça, c’est tous les petits gestes du quotidien qui peuvent être faits.

Ce qui est assez magique dans la protection de l’environnement, c’est que, comme tout est à changer, on peut choisir son cheval de bataille et embarquer là-dedans. Une fois que cette habitude-là est ancrée, on peut en ajouter une autre si on veut.

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