Rendre la nature accessible avec Navette Nature

7 octobre 2020

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Entrevue avec Catherine Lefebvre de Navette Nature

Ça fait déjà un moment que je suis Navette Nature avec attention sur les médias sociaux. C’est une entreprise qui a su se démarquer des autres et répondre à un réel besoin. C’est donc avec un grand plaisir que j’ai discuté avec Catherine Lefebvre, la cofondatricede Navette Nature (NaNa). Je connaissais déjà leurs services, mais j’y ai découvert une entreprise avec de fortes valeurs et une grande accessibilité. Défnitivement une entreprise à connaître si ce n’est pas déjà le cas.

N.B. L’entrevue a été réalisée avant le reconfinement du 1er octobre. Les sorties à l’automne ont malheureusement été annulées. Depuis, celles pour l’hiver ont aussi été annulées.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas ton entreprise Navette Nature, comment la décrirais-tu?

Je dis toujours que NaNa, c’est une entreprise de connexion. On connecte des gens avec des lieux. La mission première, c’est de permettre aux gens qui n’ont pas de voiture d’accéder à la nature. On a commencé en 2016 avec des parcs nationaux puis on a ajouté, avec le temps, beaucoup de types de destinations. Pour la saison automnale, on est revenues à nos premiers amours puisqu’on va seulement faire des parcs nationaux. Dans les années précédentes, on avait ajouté des parcs nature sur l’île de Montréal, des vergers, des routes gourmandes… Tout ce qui touche à la nature, c’est à ça qu’on veut donner accès sans voiture. C’est un système de transport collectif vers la nature. C’est la manière la plus simple de le définir. Je dis toujours qu’on est une entreprise de connexion parce qu’on connecte des gens avec des lieux, mais on connecte aussi des gens ensemble. Les gens qui sont dans l’autobus savent que toutes les personnes qui sont avec eux aiment la nature. Il y a souvent des connexions entre des touristes et des locaux, entre des femmes qui prennent le temps de se reconnecter… C’est assez beau ce qui s’est développé avec le temps. Le principe, c’est que les gens ne sont pas guidés une fois sur place. Nous, on s’occupe du transport. On a une logistique, je crois, impeccable. Puis grâce à ça, les gens sont tranquilles durant leur journée en nature. Ils font ça comme ils veulent. 

Navette-Nature-transport-nature

Comment tout ça a débuté? Tu me parlais de 2016.

Oui exact. L’idée vient d’avant ça en fait. Moi, j’ai fait un BAC en relations et droit international, j’ai détesté ça. Mais, pendant mon BAC, j’ai eu la chance de travailler dans un centre d’infotourisme comme préposé aux renseignements. Je travaillais au centre-ville, sur la rue Peel. J’avais la chance de côtoyer des gens qui venaient de partout dans le monde pour visiter le Québec. Puis, la question cauchemar pour moi et les autres préposés c’était : comment je fais pour aller dans un parc national si je ne conduis pas? C’était surtout les Européens qui posaient cette question-là. Ils sont habitués à voyager sans voiture et souvent on leur sciait un peu les jambes quand on leur disait qu’il n’y avait pas de moyens. Ça, c’est comme la première partie.

Puis, puisque je n’ai vraiment pas aimé mon BAC, après, je me suis retrouvée à louer des trucks dans une compagnie de transport. J’ai loué des camions pendant trois ans. Ça m’a familiarisée avec le monde du transport qui est très particulier, très masculin. C’est un monde que j’ai beaucoup aimé personnellement. Puis un moment donné, l’idée a poppé de mélanger mes expertises en tourisme et en transport pour créer Navette Nature. Il faut savoir que je n’ai pas créé ça toute seule. NaNa, je l’ai créé avec Sarah Bernard-Lacaille, qui est ma meilleure amie encore aujourd’hui. Elle est toujours dans le milieu du transport ce qui nous donne toujours un œil sur ce qui se fait dans ce milieu. C’est donc un mélange de deux expertises et d’une passion pour la nature. 

Avec le temps, on s’est rendu compte que ce n’était pas juste les touristes qui utilisaient nos services. C’était les locaux aussi. Il y a beaucoup de Montréalais qui n’ont pas d’auto ou même des gens de la Rive-Sud ou Laval qui viennent des fois. On s’est rendu compte qu’on répondait vraiment à un besoin. Quand on est arrivés, on s’est fait sélectionner pour la cohorte 2018-2019 pour MTLAB qui est un incubateur en tourisme, culture et divertissement qui accueille de jeunes pousses qui mettent le doigt sur une solution pour une problématique du monde du tourisme. Sarah et moi, on était vraiment dans l’optique que NaNa est un petit projet l’fun, mais eux nous on dit qu’ils étaient intéressés à ce qu’on grossisse notre petit projet. Puis finalement, l’année dernière, on a transporté 6400 passagers contre 275 la première année. Ça a augmenté plutôt vite. 

Quels ont été les obstacles que vous avez rencontrés quand vous avez décidé de commencer NANA?

Notre grand obstacle, pis ça l’est encore aujourd’hui, c’est la visibilité. Ça coûte cher de se faire connaître. Pis Sarah et moi, on est des personnes prudentes financièrement et ça s’est reflété dans l’évolution de NaNa. Quand on a commencé, on allait avec Facebook et Instagram, vraiment les moyens gratuits. On a vraiment mis du jus de bras plus que de l’argent. Aller porter des pamphlets dans les cafés, faire des communiqués de presse, des choses comme ça. Mais c’est encore la bête noire se faire connaître parce que nos moyens, en tant que petite entreprise, sont limités. Si j’avais les moyens de faire des pubs dans le métro, ça serait surement la meilleure chose, mais ça coûte tellement cher! Mais on commence à se faire connaître de plus en plus dans le monde du tourisme et on a vraiment de beaux partenaires. 

Justement, qui sont tes partenaires?

On a de multiples partenariats, mais mes plus gros, c’est la SÉPAQ et Tourisme Montréal qui nous appuient beaucoup. Il y a aussi la Ville de Montréal, avec qui on travaille depuis presque deux ans maintenant pour faire des routes accessibles vers des parcs nature. Mais on travaille avec beaucoup d’organismes. Je suis sur le conseil d’administration d’Aventure écotourisme Québec, donc je fais beaucoup de partenariats avec des entreprises en plein air. On travaille aussi beaucoup avec Parkbus, qui fait la même chose que nous, mais ailleurs au Canada. Ils nous ont beaucoup aidés. Une belle collaboration. Techniquement, on est compétiteurs, mais on est tellement des mini joueurs dans un monde de géants qu’on s’aide plus qu’on se nuit, je pense. On a aussi des partenariats qui sont moins officiels. Comme avec Parc Canada, ils vont nous accueillir dans des parcs. Il y a Tourisme Rougemont avec qui on a travaillé, Tourisme Laurentides aussi. On en a beaucoup. Aussi, on est membre de 1% pour la planète. Quand on est membre de cette association, on donne 1% de ses revenus pour la planète. On le fait par l’entremise d’Aventure écotourisme Québec qui s’occupe de gérer ça pour plusieurs entreprises en plein air. Donc, 1% de nos revenus vont à des projets qui aspirent à régénérer ou protéger la planète et des projets québécois. Des fois, c’est un peu plus large que ça, mais nous on voulait vraiment focaliser sur des projets locaux. On en a de super beaux au Québec. On est membre de ça depuis janvier. 

Navette-Nature-transport-autobus

Donc, de ce que je comprends, vos valeurs sont hyper importantes dans l’entreprise?

La valeur numéro un c’est la protection de l’environnement. En soi, ce que l’on fait, c’est du transport collectif. On n’a pas besoin d’expliciter en quoi le transport collectif est bon pour la planète, mais il y a beaucoup des choix qu’on fait qui sont faits en fonction de la protection de l’environnement. Par exemple, on utilise des bus scolaires. C’est pas glamour ou super confortable, mais à chaque fois qu’on fait des sorties ou presque, il n’y a pas d’école. Le gigantesque parc de véhicules qui existe, qui est là et qui ne sert à rien pendant qu’on fait des sorties, ça a motivé notre choix d’aller avec des autobus scolaires pour les sorties qui sont moins loin. Nous, on ne veut pas vraiment acheter d’autobus, car c’est mettre une autre ressource existante sur la route quand il y en a déjà beaucoup qui existent. Ça, c’est une des choses. On est aussi membre de Sans Traces Canada. On profite du temps dans le véhicule pour sensibiliser les gens à ne pas jeter de déchets dans la nature, ne pas détruire les sentiers, ne pas nourrir les animaux, etc. Toutes des choses qui font partie des principes de Sans Traces pour profiter de la nature sans laisser de traces derrière soi. Donc, oui, on arrive dans un contexte de groupe, mais on a cette sensibilité-là. Puis, on incite nos passagers à apporter leur bouteille d’eau, à faire des choix responsables. Il y a pleins de choses, finalement, qui rentrent en ligne de compte en plus de faire du transport collectif. 

Selon toi, qu’est-ce qui fait le succès de la Navette Nature?

Notre force à nous, c’est notre authenticité. On a gardé notre simplicité de jeunes. On n’aspire pas à devenir la grosse affaire comme une association touristique et tout ça. Je pense qu’on a gardé le côté très humain dans la connexion avec les gens aussi. On n’arrête pas de recevoir des courriels de notre communauté qui est forte. Ça, c’est une autre de nos forces. On a une communauté qui est là, qui est présente, qui revient. Pis, aussi je pense que c’est une force qu’on soit des femmes à l’origine de l’entreprise. On a appelé l’entreprise NaNa quand même. C’est pour Navette Nature, mais aussi on aimait bien le côté hyper féminin que ça donnait à l’entreprise. Je me fais une fierté du fait qu’il y a des femmes qui voyagent seules et qui se sentent à l’aise de voyager avec nous. Je pense que ça transparait dans notre manière de communiquer avec nos clients, de rendre le service. On n’a pas une clientèle exclusivement féminine, mais à majorité féminine quand même.

À quoi une personne peut s’attendre comme expérience en utilisant la navette?

Elle peut s’attendre à de la simplicité et à pouvoir vivre la nature de la manière qu’elle l’entend. Si j’ai juste le goût d’aller passer la journée sur le bord du lac, je peux partir avec NaNa. Les gens qui sont à l’accueil, que ce soit moi ou des gens de mon équipe, on se fait un devoir d’accueillir les gens avec le sourire, d’être sympathiques et puis d’être empathiques aussi. Les gens nous racontent parfois à quel point leur journée en nature leur permet de sortir d’une déprime ou qu’ils ont rencontré des gens et qu’ils sont contents, etc. D’un service simple, mais humain. C’est à ça qu’on aspire. Mais un service efficace aussi. Ça parait super facile et des fois on me le dit, mais la logistique derrière NaNa est travaillée, rodée et elle fonctionne.  

Navette-Nature-randonnée

Quel style de personnes utilisent vos services?

On a une clientèle très variée. Mais il y a des groupes qui sont plus gros que les autres. On a trois groupes plus distincts. Les milléniaux, je pense que c’est 60% de ma clientèle. On a aussi une belle communauté de femmes seules entre 50 et 65 ans qui veulent parfois juste aller se mettre les pieds dans le lac avec un livre. Tout le monde est invité à vivre le plein air de la manière qu’il l’entend. Moi, c’est une de mes missions d’améliorer l’inclusion au sein du monde du plein air parce qu’on a beaucoup cette image qu’il faut souffrir pour faire du plein air : partir trois jours en autonomie, revenir sale et être content. C’est pas ça. Par exemple, moi je suis propriétaire d’une entreprise de plein air et je ne suis pas la plus grande des randonneuses. J’aime bien ça, mais j’aime ça aussi juste respirer l’air de la nature, observer les oiseaux, etc. Je veux que tout le monde se sente à l’aise de vivre ça à sa manière. Puis, sinon notre troisième groupe, c’est les familles. Là-dedans, dans ces trois groupes-là, il y a des touristes comme des locaux. Il y a à peu près 40% de notre clientèle qui est touristique, particulièrement de l’Europe. On a vu l’Australie aussi. On ne voit pas vraiment les Américains dans nos navettes. Ça ne fait pas vraiment partie de leurs habitudes de consommation. Mais vraiment, on a des gens de partout à travers le monde. C’est l’fun à voir.

Dans cette édition, je mets de l’avant les entreprises qui se démarquent des autres. Il y a peu d’entreprises comme la vôtre. Quel est le meilleur conseil que tu donnerais à quelqu’un qui a un projet qui se démarque et qu’il désire démarrer?

Il faut parler de son concept à tout le monde. J’ai souvent entendu des Moi j’ai une idée, mais j’en parle pas parce que je ne veux pas qu’on me la vole. Moi j’ai un principe dans la vie : les gens ont d’autres choses à faire que de voler les idées du monde. Je ne parle pas de technologie ici. Mais si on a une idée, il faut en parler. On est tellement plus efficace à plusieurs cerveaux qu’à un seul. Parce que souvent, en tant qu’entrepreneur, on va penser à notre affaire 24h sur 24h, puis penser qu’on a vu tous les détails. Mais non. Des fois, il y a quelqu’un qui va nous dire : ça existe, j’en ai entendu parler à telle place. Pis ça va t’aider à retravailler ton concept pour que ce soit vraiment unique. On ne peut pas tout connaître. Mon conseil c’est d’aller réseauter, parler de votre idée et regarder les réactions des gens. Ça permet de voir aussi si on est capable de bien l’expliquer. C’est la base. Il faut en parler. 

Qu’est-ce que tu aimes le plus des parcs du réseau SÉPAQ?

Moi ce que j’aime, c’est la diversité d’activités qu’il y a dans les parcs de la SÉPAQ! Autant la personne qui veut faire une randonnée de 17 km pis revenir morte à la fin de sa journée que la personne qui veut faire un petit 3 km et prendre des photos relax vont y trouver leur compte. Leurs centres de services sont super aussi. Puis les préposés sont bien formés. Il y a une conformité avec la SÉPAQ qu’on sait que si on va dans un parc national il va y avoir une guérite, un centre d’accueil, des toilettes… C’est des choses qui sont essentielles quand on amène un groupe de gens. C’est l’fun parce qu’en faisant un partenariat avec la maison mère comme j’ai fait, on se fait connaître un peu par tous les parcs qu’on visite. Et eux deviennent des ambassadeurs. C’est l’fun travailler avec eux. Ça a beau être une très très grosse machine, j’adore vraiment les parcs de la SÉPAQ. Ils ont de belles valeurs environnementales aussi. Ils protègent leur territoire et tout ça.  

Comment fonctionne une journée avec vous?

On part soit à 8h ou 9h dépendamment du parc où on va. Cet automne, on part à 8h les samedis parce qu’on va un peu plus loin et à 9h les dimanches. (N.B. Les sorties de cet automne ont malheureusement été annulées étant donné le reconfinement du 1er octobre.) On repart du parc à 4h de l’après-midi. Les gens ont un bon 5-6h dans les parcs, donc ils ont le temps de faire des randos. Le parc le plus loin où on va c’est le parc national du Mont-Tremblant. C’est environ 2h15-30 d’autobus. On fait un petit arrêt pipi à mi-chemin pour celui-là. On part de la gare d’autocar de Montréal où il y a des toilettes aussi. 

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Est-ce que vous offrez aussi le service l’hiver?

Oui, c’est nouveau depuis l’hiver dernier. On a fait un test en 2019 et on a commencé officiellement en 2020. On a desservi plusieurs parcs de la SÉPAQ et des parcs nature avec la ville de Montréal l’hiver dernier. Cet hiver, si l’automne fonctionne bien, je ne vois pas de raison pourquoi on ne reviendrait pas pendant l’hiver. On va probablement desservir le parc d’Oka et de la Yamaska. Ça a super bien marché l’hiver dernier. L’hiver, on va moins loin. L’été, on va à Tremblant et au parc de la Mauricie, qui sont assez loin. Mais l’hiver, finalement, l’activité hivernale c’est la raquette, le ski de fond, le fat bike, alors même si tu ne vas pas loin, tant que tu as de la neige, ça se ressemble comme activités. Donc, on ne va pas trop loin et l’hiver aussi les journées sont plus courtes. C’est vraiment la clientèle de novices qu’on va chercher l’hiver. Il y a aussi les parcs nature avec la ville de Montréal qu’on risque de desservir à nouveau à peu de frais. On en dessert habituellement trois : deux à l’ouest et un à l’est. Notre hiver va beaucoup dépendre de la Covid. 

 Qu’est-ce qui s’en vient pour Navette Nature?

Le plus gros projet pour l’instant à court terme, c’est Québec. On veut faire des départs. On considère Québec parce qu’en fait on a eu de la demande. Il y a des gens qui nous appellent. Donc, on va tester Québec l’été prochain pour trois parcs : Parc de la Jacques-Cartier, Parc des Grands-Jardins, et les Hautes Gorges à La Malbaie dans Charlevoix. Ça, c’est le plus gros projet. Sinon, on peut s’attendre à une amélioration du service. Par exemple, pour les parcs qui sont plus loin, on va commencer à les faire en autocar plutôt qu’en autobus scolaire. Puis, on va s’impliquer beaucoup au sein de la communauté pour améliorer l’inclusion au sein du plein air, surtout l’inclusion des communautés ethniques. Par exemple, à Montréal, il y a 34% de la population qui est immigrante, mais on n’en voit pas beaucoup dans nos autobus. Il y a souvent cette conception que le plein air, c’est pour les blancs, par les blancs. On a tellement une belle diversité culturelle à Montréal. C’est poche qu’il y ait toute une communauté qui ne se donne pas l’occasion de découvrir les bienfaits. Ça me fait tellement du bien le plein air alors mon envie c’est de partager ça avec plus de gens et plus de communautés. On a commencé, en 2019, à rencontrer les organismes d’immigrants, à questionner. C’est un projet qui est long quand même. C’est toute une industrie au sein de laquelle il faut changer les mentalités aussi. En étant sur le conseil d’administration d’Aventure écotourisme Québec, c’est quelque chose que je veux amener sur la table. Il faut se réveiller et se rendre compte qu’on est un cercle fermé en ce moment et il faut ouvrir nos horizons. On a un territoire gigantesque et magnifique et on devrait le partager. 

On va te suivre avec un grand intérêt! Merci à Catherine pour la magnifique rencontre. Ça a été très inspirant pour moi. 

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